mercredi 8 août 2012

L'autre Taos

Existait depuis plus de 1000 ans, fondé par les Indiens Pueblos.
L'an dernier, avec Eveline, j'ai visité les villages Hopis: pauvres et misérables, isolés sur des mesas, sans eau ni électricité, quelques irréductibles continuant à vivre selon les traditions, et à pratiquer les rites sacrés et secrets. Un monde en fin de course. Photos interdites.
Les Pueblos vivent le même problème mais le gèrent autrement. ils ne sont plus que 200 environ à vivre dans le village, selon les anciennes traditions, sans eau ni électricité, et à pratiquer les cultes antérieurs au christianisme, tout en intégrant celui-ci. L'église est consacrée à saint Geronimo (Jérôme, c'est son jour). La plupart ont opté pour une vie plus moderne sur le territoire de la réserve. On peut visiter une partie du Pueblo Taos Pueblo, en payant le prix fort, y compris un supplément pour les photos.








C'est évidemment très beau, très pittoresque, mais faut-il vraiment continuer à vivre de cette façon ? Jusqu'à quel point d'ailleurs, les Pueblos respectent-ils leurs traditions à la lettre ? Ils gèrent un casino un peu avant le village, ils roulent dans de gros pick up, ont un terminal Visa pour les bijoux qu'ils proposent à la vente, et j'ai repéré les toilettes tout à fait modernes (ce que je n'irai pas leur reprocher, c'est juste que faire cohabiter l'ancien et le nouveau semble bien difficile).Et comment vivent-ils ce tourisme voyeurisme ? Que pensent les jeunes ?
Bref, impression mitigée, malgré la beauté du lieu.
PS. Les trucs ronds, ce sont les fours à pain

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