mercredi 1 août 2012

Cody Wyoming

J'interromps ici mon récit de Yellowstone pour me mettre à jour. Je suis donc à Cody, ville qui tient son nom de William Cody, plus connu sous le nom de Buffalo Bill. Je dors dans l'hôtel construit par sa fille Irma, gardé dans l'état, juste modernisé un peu pour la plomberie et l'éclairage, mais avec le mobilier et le style d'époque. On a ajouté une aile complètement moderne et insipide, mais moi je dors dans une des suites historiques.
Cody est une de ces villes américaines qui se traînent sur plusieurs miles, avec pratiquement une seule rue, avec peu de trottoirs: tout est fait pour les voitures. Cody, en plus de son Irma Hotel historique, s'enorgueillit d'un musée magnifique (c'est vrai, et inattendu), sur le héros du lieu, Buffalo Bill, mais aussi sur Yellowstone et les Indiens des plaines (Crow, Blackfeet), avec un complément fichtrement intéressant sur l'art inspiré par le far west.
A 18 h, en face de l'Irma Hotel, un gunfighter, cad une saynète bas de gamme sur le far west populaire - avec tous les poncifs, le cow boy alcoolo, la Calamity Jane  de service, la demoiselle du saloon et Buffalo Bill en personne. Ça se termine par une fusillade et quelques morts.
J'ai eu droit à dîner dans la salle présidentielle, avec au mur plein de trophées (j'ai pu, à l'aide de la waitress, rafraîchir mes connaissances sur la faune) - un steak géant, exquis, et des french fries qu'on devrait leur expliquer qu'il faut les cuire deux fois. J'ai fait la connaissance de Kathy (Chicago) et Tainah (Brésil) et nous nous sommes liées d'amitié. Un repas sympa.
Et puis j'ai terminé la soirée au rodéo local. Une ambiance folle, la foule qui crie, applaudit, encourage ou siffle, une musique tonitruante et un monsieur Loyal qui anime et plaisante. Un vrai cirque, qui magnifie la virilité et perpétue la légende du cow boy acrobate mais primaire. J'ajouterai que sur la route entre Yellowstone et Cody se succèdent les ranchs et que les cow boys ont encore des beaux jours devant eux. Une vision de l'Amérique que je croyais périmée.





J'ai filmé (mais mes films ne sont pas compatibles avec mon notebook, faudra attendre Ligny); quant aux photos, c'est pratiquement impossible, ça bouge trop et ça va trop vite. La madame debout sur le cheval avec le drapeau  fait le tour de la piste au galop pendant l'hymne national, par lequel débute tout spectacle - y compris le gunfighter - tout le monde se lève et chante en choeur. Le patriotisme ici n'est pas un vain mot.

1 commentaire:

  1. C'est ce patriotisme qui fait la force de ce pays, on en a eu la preuve avec la catastrophe du World Trade Center, faudrait ça en Belgique mais c'est vraiment loin d'être le cas

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